Suppression de l’auto-certification des logiciels de caisse : Ce qui change pour les entreprises

Autocertification des logiciels de caisse
Sommaire

L’obligation de certification par un organisme accrédité (Cofrac) et ses implications pour les professionnels

Ah, les logiciels de caisse ! Ces petits bijoux technologiques qui ont relégué aux oubliettes les additions griffonnées sur un coin de comptoir et les tiroirs-caisses qui refusent de s’ouvrir au moment crucial. Vous pensiez qu’ils n’étaient que de fidèles alliés comptabilisant vos ventes en silence ? Détrompez-vous ! Ils sont désormais sous la loupe implacable de Bercy, et l’époque où vous pouviez gentiment auto-certifier leur conformité vient de prendre fin.

L’administration fiscale, dans sa grande sagesse (et son insatiable quête de traçabilité), a décidé de changer les règles du jeu : exit l’auto-certification et ses déclarations sur l’honneur, place à une certification en bonne et due forme par un organisme accrédité Cofrac. Une révolution qui pourrait transformer votre logiciel adoré en cheval de Troie fiscal s’il n’est pas rapidement mis aux normes !

Respirez profondément, ne paniquez pas. Je vous guide à travers ce labyrinthe réglementaire sans vous assommer de paragraphes du Code général des impôts – parole d’experte-comptable qui parle humain couramment !

Contexte et rappel de la réglementation

Pourquoi cette mesure ?

L’objectif est simple : mettre un coup d’arrêt à la fraude à la TVA. Certains logiciels un peu trop malins permettaient de faire disparaître des recettes comme par magie – un tour de passe-passe que l’administration n’a pas franchement apprécié. Cette évolution vise donc à garantir que chaque euro encaissé soit bien tracé et déclaré.

Ce que permettait l’auto-certification :

Jusqu’ici, les éditeurs de logiciels pouvaient jouer les juges et parties en fournissant eux-mêmes une attestation affirmant : « Oui, oui, notre outil respecte les règles fiscales, parole d’honneur ! » Une pratique qui, disons-le, laissait une marge de manœuvre un peu trop confortable à certains.

La nouvelle obligation

Désormais, terminé l’autoproclamation. Seule une certification délivrée par un organisme accrédité par le Cofrac – le Comité français d’accréditation – fait foi. Autrement dit, il faut un tampon officiel pour prouver que votre logiciel ne bidouille pas les chiffres en douce.

Quelles entreprises sont concernées ?

Cette réforme ne fait pas de distinction : si vous utilisez un logiciel ou un système de caisse pour enregistrer vos transactions, vous êtes dans le viseur. Cela inclut :

  • Les commerces (boulangeries, restaurants, boutiques…), où la caisse enregistreuse est reine.

  • Les indépendants et professions libérales, dès lors qu’ils encaissent des paiements via un logiciel de facturation doté d’un module d’encaissement – un sujet que j’aborde aussi dans cet article sur les charges déductibles des professions libérales.

  • Les entreprises de e-commerce, avec leurs modules d’encaissement intégrés aux plateformes de vente en ligne, comme je l’explique dans mes conseils pour vendre en ligne.

Bref, si vous encaissez de l’argent et que ça passe par un outil numérique, cette mesure vous concerne. Pas de panique, on va voir comment s’en sortir !

Quelles sont les conséquences pour les entreprises ?

Obligation de mise en conformité
Votre logiciel de caisse doit désormais arborer fièrement son certificat Cofrac. Sinon ? Amendes salées, redressements fiscaux et, pire encore, l’impossibilité d’utiliser un outil qui ne respecte pas les règles. J’ai vu des clients arriver au cabinet en panique parce que leur système fétiche, utilisé depuis des années, n’était plus aux normes. Un casse-tête évitable avec un peu d’anticipation !

Coût et contraintes pour les éditeurs de logiciels
Pour les éditeurs, obtenir une certification par un organisme indépendant, c’est du sérieux : tests, audits, paperasse… Ça coûte du temps et de l’argent. Résultat ? Certains risquent d’augmenter leurs prix ou de pousser des mises à jour payantes. Et devinez qui paiera la note au final ? Vous, les utilisateurs.

Sanctions en cas de non-respect
Si vous traînez des pieds, l’administration ne rigole pas : jusqu’à 7 500 € d’amende par logiciel ou système non conforme, assortis d’une obligation de mise en conformité dans les 60 jours. Sinon, rebelote, avec une nouvelle sanction. Autant dire que jouer les rebelles n’est pas une option rentable. Pour éviter ces déconvenues, jetez un œil à mon guide sur les contrôles fiscaux.

Quelles démarches entreprendre pour être en règle ?

Vérifier la certification de son logiciel
Première étape : appelez votre éditeur et demandez-lui s’il a fait ses devoirs. Exigez un certificat Cofrac valide – pas une vague promesse ou un « on y travaille ». Sans ce sésame, votre logiciel ne passe pas le contrôle technique fiscal.

Anticiper le changement
Si votre outil actuel ne coche pas les cases, ne tardez pas. Un client m’a raconté avoir attendu le dernier moment pour changer de logiciel : entre la recherche, l’installation et la prise en main, il a frôlé l’arrêt cardiaque – et son activité a tourné au ralenti pendant une semaine. Moralité : mieux vaut comparer les solutions certifiées dès maintenant pour éviter les sueurs froides.

Accompagnement par un expert-comptable
C’est là que j’interviens (et mes confrères aussi, soyons fair-play) ! Un expert-comptable peut vérifier vos systèmes, évaluer les risques fiscaux et vous guider vers un logiciel conforme. On s’occupe aussi des démarches administratives, parce qu’on sait que vous avez autre chose à faire que de décrypter les formulaires fiscaux. Pour en savoir plus sur notre rôle, découvrez comment nous accompagnons les entreprises dans leur conformité.

Un changement majeur à anticiper dès maintenant

Cette réforme, c’est un peu comme un contrôle technique obligatoire pour votre voiture : embêtant, mais nécessaire pour rouler tranquille. La certification Cofrac apporte plus de transparence et de fiabilité – un gage de sérénité face à l’administration. Mais pour en profiter sans stress, il faut s’y mettre dès maintenant.

Et si vous vous sentez perdu dans cette jungle réglementaire, pas de panique : les experts-comptables sont là pour jouer les guides. Alors, avant que votre logiciel de caisse ne vous joue un mauvais tour, prenez les devants… ou venez me voir avec un café, on en discutera ! Pour aller plus loin, consultez aussi mon article sur la facturation électronique, un autre sujet brûlant pour les entreprises en 2025.

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