Depuis le 1er novembre 2019, les travailleurs indépendants, à savoir les artisans, les commerçants, les professions libérales et les exploitants agricoles, pouvaient bénéficier d’une indemnisation chômage si leur entreprise faisait l’objet d’un jugement d’ouverture de liquidation judiciaire ou si une procédure de redressement judiciaire exigeait le remplacement du dirigeant.
Depuis le 1er avril, les choses ont changé puisque désormais l’indemnisation s’ouvre également aux chefs d’entreprise dont l’activité fait l’objet d’une déclaration de cession totale et définitive, car non économiquement viable. Attention toutefois, le caractère non viable doit être attesté par un expert-comptable. Il doit également répondre à une perte de revenu d’au moins 30 % par rapport aux revenus des deux dernières années.
Si le chef d’entreprise remplit les conditions, alors il pourra bénéficier d’une allocation journalière durant une durée maximale de 182 jours calendaires. Le montant de cette allocation s’élève à 26,30 euros par jour, mais peut être revu à la baisse s’il est supérieur au montant moyen mensuel des anciens revenus d’activité du bénéficiaire. Il ne peut toutefois pas être inférieur à 19,73 euros par jour.